La trophobiose, qu’est-ce donc ?
Remarque préalable.
Cet article n’a rien de scientifique, ce n’est que le résultat de mes expériences au jardin.
L’essentiel est de bien faire comprendre au lecteur qu’il peut être acteur.
Comme indiqué sur la page A propos, Ambleteuse Nature n’est ni une association écologiste, ni une page scientique et encore moins une entreprise mercantile.
Seule l’envie de partager anime ce site. Si vous voulez que je corrige certains paragraphes, n’hésitez pas à mettre vos commentaires en bas de page.
Avant propos
L’homme utilise à sa guise les bienfaits de la nature et, le plus souvent, sans en prendre grand soin. Déforestation, pollutions, changement climatique…, autant de méfaits qui nous envoient dans un mur de désolation. Fort heureusement, des solutions existent et il suffit parfois….d’observer la nature.
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Vous qui avez un jardin ou un potager, vous avez certainement remarqué que vos plantes courent de grands dangers si vous n’en prenez pas soin. Combien de fois peut-on remarquer que les feuilles de cet aulne sont dévorées par des tenthrèdes, les salades attaquées par des arions rufus ou le rosier assiégé par des pucerons ?
Des solutions naturelles existent, point besoin de pesticide ou autre produit chimique pour éloigner ces indésirables. Tout est question de bon sens ou de remèdes de grand-mère : Pulvérisation de savon noir pour les larves de mouches à scie ou les pucerons, récipient plein de bière pour les limaces…
Fort heureusement, la nature, dans sa grande générosité ou par besoin inexorable de réguler les espèces, met à la disposition des jardiniers amateurs que nous sommes des outils…..automatiques.
Qu’est-ce donc que la trophobiose ?
Prenons l’exemple de nos trois empêcheurs de « potager » ensemble. Pris séparément, ils sont chacuns très vulnérables vis à vis de l’homme mais aussi de nombreux prédateurs. Les larves de tenthrèdes (et non ! ce ne sont pas des chenilles.) se font massacrer par les oiseaux, les limaces par les hérissons et les pucerons par les coccinelles. Toutefois, ces derniers ont trouvé un allier de circonstance.
Les fourmis, grandes consommatrices de pucerons, ont remarqué une chose simple. Quand elles tapotent le dos des pucerons avec leurs antennes, deux attitudes se présentent. Certains pucerons semblent comme tétanisés et se mettent à sécréter un miellat, un mélange sucré dont raffole les fourmis. D’autres pucerons choisissent la fuite sans sécréter de fameux miellat et font … les frais de l’appétit des fourmis.
Moralité : les pucerons nourrissent les fourmis et en contrepartie ces dernières les protègent des prédateurs. Un vrai pacte de non agression. C’est ça la trophobiose.
Un petit conseil ?
Comme tout amateur de potager, la présence de pucerons peut être un fléau dont il est bien difficile de se débarasser. Alors, pensez donc ! Si en plus les fourmis en font un élevage…
Perso, je ne mets pas du sinistre d’insecticide américano-germanique. Cela me permet d’acceuillir les chrysopes, les coccinelles et leurs larves. (voir ici)
Au pied de mes tomates, je sème des capucines. Elles ne font pas fuir les pucerons mais elles ont un atout de taille : elles les attirent et pendant que les pucerons s’acharnent sur elles, mes tomates n’ont rien à craindre.
La grande camomille est également un aimant à pucerons. Elle a donc le même pouvoir que les capucines mais, en plus, elle se ressème toute seule un peu partout au jardin et elle fleurit abondamment très longtemps.
Coccinelle
Larve de coccinelle
Chrysope
Capucines
Grande camomille
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